Le jardinage sans eau : comment et pour quelles plantes?

L’horticulture et l’eau ne sont pas deux éléments indissociables. Il est aussi possible de jardiner tout en économisant de l’eau au maximum. Originellement favorisée dans le pays du Colorado, cette pratique est adoptée par plusieurs jardiniers et paysagistes en France actuellement. Si vous pensez que des rochers et de cactus sont les plantes d’ornement d’un espace où s’applique le jardinage sans eau, vous faites fausse route. Il existe de nombreuses possibilités pour concevoir de splendide décor. Cet article fera un tour d’horizon sur cette technique ahurissante.

Un petit aperçu du jardinage sans eau

Les effets du réchauffement climatique commencent à se sentir dans le quotidien. Les saisons ne sont plus chaudes, mais vraiment caniculaires, et ce jusqu’au nord du pays. Ainsi, remplir son jardin de fleurs et de plantes de toutes les couleurs s’avère difficile. Les jardiniers en herbe ne sauront quoi faire avec le manque d’eau. Pour ne pas avoir un espace vert ressemblant à un champ de patate, le xéropaysagisme est la solution. Ce terme est issu d’un ancien mot grec qui veut dire « sec ». Tout comme son nom l’indique, cette technique vise à utiliser peu ou pas d’eau dans la culture de plante.

Ce type d’aménagement prend son origine dans les régions désertiques ou les kibboutz. En adoptant cette méthode, le jardin ne sera plus triste et n’aura plus de plantes étiolées. En effet, il existe des plantes qui poussent très bien dans des conditions extrêmes. En d’autres termes, elles grandissent dans un sol quelconque, caillouteux et sec. Ainsi, même en période de canicule, les plantes soigneusement choisies ne nécessitent ni arrosage automatique ni zone humide.

Les plantes poussant sans eau hormis le cactus

La plantation d’un jardin sans eau commence par le choix des plantes. Elles doivent bien s’adapter à la nature du sol. Pour les sélectionner, il faut avoir un jardinier expérimenté à ses côtés. Il est le seul à savoir que le sumac aromatique, le thym, le cerisier d’automne, la lavande et l’aloès sont des plantes qui se réjouissent d’une humidité réduite. Le pourpier, la verveine, la gauralindheimer, l’orpin, le chardon à tête ronde, le rock daisy, le géranium et l’ail géant font également partie des plantes poussant sans arrosage.

Aussi, il est nécessaire de pratiquer une plantation avec soin. En fait, le but est d’intégrer les plantes dans le jardin. En creusant un trou généreux et profond, les racines pourront bien se développer. Ensuite, il vous reste à tasser la terre autour du pied, à ménager une cuvette autour de la racine et terminez le tout avec un bon arrosage.

Les méthodes à adopter pour réussir une plantation

Pour mettre en place des plantes économes en eau, il faut respecter quelques règles. Comme toutes les plantations, il faut choisir le moment propice. L’automne simplifie les reprises avec une bonne humidité et une température ambiante. La plantation au printemps ou au début de l’été est aussi faisable, mais les plantes nécessitent une surveillance.

Si vous voulez créer un jardin xérophile, vous devez respecter les étapes suivantes. Planifiez votre projet en dessinant le plan de l’espace à aménager sans oublier d’indiquer les zones d’ensoleillement. Puis, analysez la composition du sol et apprenez à connaitre le climat dans la région.

Il vous faut maintenant créer le jardin en choisissant les emplacements des oasis et arranger les plantes. L’entretien d’un jardin sec commence par l’installation du paillis et l’installation d’un dispositif d’irrigation simple. Par ailleurs, vous devez bien organiser les séances d’arrosage et l’utilisation du fertilisant. Il est à noter qu’un jardin xénophile n’est pas un espace désertique. Pour mener à bien ces travaux de jardinage, faites venir un professionnel comme ce jardinier en Haute Savoie.